Publié le 12 mars 2024

Atteindre 80% de détournement des déchets n’est pas une utopie, c’est le résultat d’une optimisation ciblée de vos opérations de nettoyage.

  • L’optimisation des consommables (produits, sacs) et des processus d’entretien a un impact direct et mesurable sur le volume de déchets généré.
  • La correction des erreurs de tri à la source et la valorisation de chaque matière sont des leviers économiques plus puissants que la seule sensibilisation des employés.

Recommandation : Auditez vos processus d’entretien actuels pour identifier les gaspillages cachés et transformer ce centre de coût en levier de performance RSE.

En tant que gestionnaire d’immeuble ou responsable RSE, vous connaissez cette frustration : malgré les affiches colorées, les multiples bacs de tri et les campagnes de sensibilisation, les poubelles de recyclage sont encore trop souvent contaminées et les déchets destinés à l’enfouissement débordent. Vous avez l’impression de vous battre contre des moulins à vent, où la bonne volonté des occupants ne suffit pas à atteindre les ambitieux objectifs de développement durable de votre organisation.

Les conseils habituels se concentrent sur le comportement des employés : « Mieux trier », « Moins imprimer », « Penser à sa tasse réutilisable ». Ces actions sont louables, mais elles reposent sur des milliers de décisions individuelles quotidiennes et atteignent vite leurs limites. Elles ne s’attaquent pas à la racine du problème : le système de gestion des matières résiduelles lui-même, et plus précisément, son maillon souvent invisible mais pourtant central : les opérations de nettoyage.

Et si la véritable clé pour atteindre, et même dépasser, l’objectif de 80% de détournement n’était pas dans la main de l’employé, mais dans celle de l’équipe d’entretien ? Si le nettoyage devenait le principal levier stratégique de réduction des déchets ? Cette approche systémique transforme le paradigme. Il ne s’agit plus seulement de gérer ce qui est jeté, mais d’optimiser en amont ce qui est consommé et collecté. C’est une refonte qui vise l’efficacité opérationnelle et la performance économique, bien au-delà de la simple conformité environnementale.

Cet article propose une feuille de route pratique pour les gestionnaires canadiens engagés. Nous explorerons huit leviers concrets, ancrés dans les opérations de nettoyage, pour attaquer le problème à la source et faire de votre programme de gestion des déchets un véritable succès mesurable.

Pour vous guider à travers ces stratégies opérationnelles, cet article est structuré autour de huit leviers d’action clés. Le sommaire ci-dessous vous permettra de naviguer facilement entre les différentes facettes de cette approche intégrée.

Systèmes de dosage automatiques : comment éliminer les bidons vides par milliers ?

La première source de gaspillage dans le nettoyage professionnel est souvent la moins visible : la surconsommation de produits chimiques. Des employés d’entretien bien intentionnés, mais sans outils précis, ont tendance à surdoser « pour être sûr que ce soit propre ». Résultat : un gaspillage de produit, un rejet excessif de produits chimiques dans les eaux usées et, surtout, une montagne de contenants en plastique vides qui finissent à l’enfouissement.

La solution réside dans l’automatisation. Les systèmes de dosage automatiques se connectent directement à l’alimentation en eau et diluent des produits ultra-concentrés avec une précision infaillible. Un seul contenant de produit concentré peut remplacer des dizaines, voire des centaines, de bidons prêts à l’emploi. Cette approche permet de réduire drastiquement les déchets plastiques à la source. De plus, l’utilisation de données précises pour optimiser la consommation est un levier économique majeur. En effet, des entreprises peuvent réaliser un minimum de 15% d’économies de coûts avec l’utilisation de données précises sur leur gestion de matières.

Cette logique d’optimisation peut être étendue à toute la chaîne de gestion des déchets. Des entreprises québécoises comme Ricova proposent des solutions intégrées qui vont de la collecte à la valorisation. Par exemple, l’installation de compacteurs intelligents réduit non seulement le volume des déchets, mais aussi la fréquence des collectes, générant des économies substantielles et une diminution de l’empreinte carbone liée au transport.

Plan d’action : Implanter un système de dosage efficient

  1. Audit des produits : Listez tous les produits de nettoyage utilisés, leur format (prêt à l’emploi vs. concentré) et la fréquence d’achat.
  2. Calcul du ratio de remplacement : Évaluez combien de bidons « prêts à l’emploi » peuvent être remplacés par un seul contenant de produit ultra-concentré.
  3. Sélection du système : Choisissez un système de dosage (mural, portable) adapté aux besoins de vos équipes et à la configuration de vos locaux.
  4. Formation des équipes : Assurez-vous que le personnel d’entretien est formé non seulement à l’utilisation, mais aussi aux bénéfices du système (sécurité, écologie, efficacité).
  5. Mesure de l’impact : Suivez la réduction du nombre de contenants plastiques jetés et les économies réalisées sur l’achat de produits sur une période de 6 mois.

Sac plein à 50% : pourquoi adapter la taille du sac réduit votre consommation de plastique ?

C’est une scène quotidienne dans tous les bureaux du pays : à la fin de la journée, le personnel d’entretien vide systématiquement toutes les poubelles, qu’elles soient pleines ou qu’elles ne contiennent qu’un seul trognon de pomme. Cette pratique, dictée par des protocoles d’hygiène, engendre un gaspillage colossal de sacs en plastique. Un sac utilisé à 10%, 30% ou 50% de sa capacité finit dans le conteneur principal, gaspillant non seulement le plastique du sac lui-même, mais occupant aussi un volume inutile, ce qui peut augmenter la fréquence des collectes.

Cette micro-inefficacité, multipliée par des centaines de bureaux et 365 jours par an, va à l’encontre de l’objectif pancanadien visant une réduction de 30% des déchets par personne d’ici 2030. La solution est simple et de bon sens : adapter la taille des contenants et des sacs au volume réel de déchets générés. Dans la plupart des cas, les poubelles individuelles de bureau peuvent être remplacées par des stations de tri centrales, dotées de bacs de tailles variées : un petit bac pour le compost, un bac moyen pour le recyclage et un très petit bac pour les déchets ultimes.

Ce changement structurel a un double avantage. Il incite les employés à se lever pour trier leurs déchets, ce qui renforce la sensibilisation, et il permet au personnel d’entretien de ne changer que les sacs réellement pleins, en utilisant des formats plus petits et donc moins de plastique. L’optimisation passe par l’observation des flux réels de matières résiduelles.

Station de tri centrale dans un bureau canadien moderne avec bacs de différentes tailles adaptés au volume réel des déchets

Comme le montre cette approche, une station de tri centralisée et bien conçue n’est pas seulement un meuble, c’est un outil stratégique. Elle permet de visualiser les flux de déchets, d’ajuster les tailles de contenants et de réduire significativement la consommation de consommables, un pas de plus vers une gestion réellement efficiente.

L’erreur de jeter le sac de recyclage complet parce qu’il contient une tasse de café

C’est le cauchemar de tout programme de recyclage : un sac de papiers et cartons impeccablement triés, mais contaminé par une seule tasse de café à moitié vide ou une boîte à lunch souillée. Face au risque de contamination de tout le lot, le protocole de nettoyage est souvent radical : le sac entier est détourné vers les déchets ultimes. Cette décision, bien que pragmatique sur le moment, anéantit les efforts de dizaines d’employés et gonfle artificiellement le volume destiné à l’enfouissement.

Le problème de la contamination est complexe, car les règles de tri varient d’une municipalité à l’autre au Canada. La formation du personnel d’entretien doit donc être spécifique et continue, mais surtout, le système doit être conçu pour minimiser ces erreurs. L’une des stratégies les plus efficaces est d’installer des affichages visuels très clairs directement sur les stations de tri, et de placer les bacs de liquides à l’entrée des cafétérias pour intercepter les contenants avant qu’ils ne se retrouvent dans le mauvais flux.

Comme le souligne Jason Wilcox, expert en gestion des déchets, la clé est de voir au-delà du tri lui-même et de penser en termes de flux et de coûts. Il explique :

Si vous réduisez la fréquence des ramassages, vous réduisez votre facture

– Jason Wilcox, BDC – Tendances actuelles en matière de gestion des déchets au Canada

Chaque sac de recyclage sauvé de la contamination est un pas vers des collectes moins fréquentes et donc, une facture allégée. La complexité des systèmes de collecte à travers le pays justifie une approche rigoureuse.

Comparaison des systèmes de collecte au Canada
Province/Ville Type de système Caractéristiques
Québec Pêle-mêle Un seul bac pour verre, plastique, papier et métal
Halifax Deux bacs Un bac papier/carton, un bac métal/plastique/verre
Colombie-Britannique Trois bacs Verre séparé du métal et plastique

Chiffons loués et lavés : est-ce plus écologique que l’achat unique ?

Les chiffons et les vadrouilles sont au cœur de l’arsenal de nettoyage, mais leur cycle de vie est rarement remis en question. L’approche traditionnelle consiste à acheter des chiffons en microfibre ou des têtes de vadrouille, les utiliser jusqu’à l’usure, puis les jeter. Ce modèle linéaire, basé sur l’achat unique, contribue non seulement au volume de déchets textiles, mais aussi à la consommation de ressources pour fabriquer constamment de nouveaux produits.

Une alternative gagne en popularité : le service de location-lavage. Dans ce modèle, une entreprise spécialisée fournit des chiffons et des têtes de vadrouille de haute qualité, les récupère après usage, les lave et les désinfecte selon des procédés industriels optimisés, puis les remet en circulation. Cette approche s’inscrit parfaitement dans les principes de l’économie circulaire promus au Canada, où l’objectif est de maintenir les produits et matériaux en usage le plus longtemps possible. Au lieu de devenir un déchet, le chiffon devient un actif géré dans une boucle fermée.

L’argument écologique est double. D’une part, les processus de lavage industriels sont souvent plus efficaces en termes de consommation d’eau et d’énergie que des lavages multiples en interne. D’autre part, ce système prolonge considérablement la durée de vie des textiles, évitant ainsi la production et l’élimination de matériaux. Alors que la valeur des plastiques jetés au Canada pourrait atteindre 11 milliards de dollars par année d’ici 2030, repenser l’usage des textiles de nettoyage, souvent faits de microfibres (un plastique), prend tout son sens. Le chiffon n’est plus un consommable, mais un service.

Dans cette vision, rien n’est gaspillé. L’économie circulaire vise à récupérer la valeur maximale des ressources en favorisant la réutilisation, la réparation et le recyclage. Le service de location-lavage de chiffons est une application directe de cette philosophie, transformant un produit jetable en une ressource durablement gérée.

Moucherons et odeurs : comment gérer la collecte organique sans nuisances ?

La mise en place d’une collecte des matières organiques est l’un des gestes les plus impactants pour détourner les déchets de l’enfouissement. Cependant, elle est souvent freinée par une crainte légitime des gestionnaires : l’apparition de moucherons, d’odeurs et de problèmes d’hygiène, particulièrement durant les chauds étés canadiens. Un programme de compostage mal géré peut rapidement devenir une source de plaintes et nuire à l’adhésion des occupants.

La clé du succès réside dans une gestion proactive et adaptée aux saisons. Il ne s’agit pas simplement de fournir un bac, mais de mettre en place un protocole rigoureux. En été, lors des canicules, la fréquence de vidage des bacs de cuisine et des contenants centraux doit être augmentée. L’utilisation de sacs compostables de qualité et de poudres absorbantes à base de minéraux au fond des bacs permet de contrôler l’humidité, principale cause des odeurs et de la prolifération d’insectes.

L’hiver canadien présente le défi inverse : le gel. Si les bacs extérieurs gèlent, la collecte devient difficile, voire impossible. Il est donc crucial de prévoir un espace de stockage tempéré ou d’utiliser des contenants spécifiquement conçus pour résister aux températures extrêmes sans se fissurer. Une ventilation adéquate des conteneurs est également essentielle toute l’année pour permettre un début de compostage aérobie et limiter les processus anaérobies générateurs de mauvaises odeurs.

Système de compostage adapté aux conditions hivernales canadiennes dans un environnement de bureau

La réussite d’un programme de compostage repose sur des détails matériels et logistiques. Le choix de contenants bien ventilés, l’utilisation de doublures adéquates et l’adaptation des fréquences de collecte aux conditions climatiques sont les trois piliers pour une gestion des organiques sans nuisances, assurant ainsi la pérennité et l’acceptation du programme.

Copeaux métalliques et huiles : comment les collecter et les évacuer selon les normes environnementales ?

Au-delà des bureaux, de nombreux bâtiments abritent des ateliers, des laboratoires ou des zones de maintenance qui génèrent des déchets bien plus complexes que le papier et le carton. Les copeaux métalliques, les huiles usées, les solvants, les chiffons souillés ou les aérosols sous pression ne sont pas des déchets ordinaires. Ce sont des matières dangereuses résiduelles (MDR), et leur gestion est encadrée par des normes environnementales strictes au Canada pour protéger la santé publique et l’environnement.

L’erreur la plus grave serait de les traiter comme des déchets municipaux classiques. Leur mélange avec les ordures ménagères peut entraîner des risques d’incendie dans les camions de collecte, de contamination des sols et des eaux souterraines dans les sites d’enfouissement, et expose l’entreprise à de lourdes sanctions. La collecte de ces matières exige une approche spécialisée : des contenants dédiés, clairement identifiés, étanches et résistants, ainsi qu’une zone d’entreposage sécurisée et bien ventilée.

Heureusement, les gestionnaires n’ont pas à devenir des experts en chimie. Il existe au Canada des entreprises spécialisées dans la gestion des MDR, qui prennent en charge l’ensemble du processus. C’est le cas, par exemple, de la société québécoise CRI Environnement, qui depuis 1995, accompagne les industries dans la caractérisation, la collecte, le transport sécuritaire et le traitement ou la valorisation de ces matières. Faire appel à un partenaire certifié garantit non seulement la conformité réglementaire, mais assure aussi que ces matières seront traitées de la manière la plus écologique possible, souvent par recyclage (pour les métaux et les huiles) ou par valorisation énergétique.

Bois, gypse, métal : pourquoi trier vos déchets sur le chantier réduit votre facture de 30% ?

Les chantiers de construction, de rénovation ou de démolition sont de grands générateurs de déchets. La pratique courante consiste à tout jeter dans un unique conteneur qui sera ensuite acheminé vers un centre de tri. Cette approche, si elle semble simple, a un coût élevé. Les centres de tri facturent des frais importants pour séparer manuellement ou mécaniquement ce mélange complexe de matériaux. La clé pour réduire drastiquement la facture — souvent jusqu’à 30% — est le tri à la source, directement sur le chantier.

En installant des conteneurs distincts pour les principaux flux de matières (bois, métal, gypse, béton, etc.), on transforme des « déchets » en « ressources ». Chaque flux de matière triée a une valeur sur les marchés secondaires. Le métal peut être vendu à des fonderies, le bois non traité peut être réutilisé ou transformé en biomasse, et le gypse peut être recyclé pour fabriquer de nouveaux panneaux. Non seulement vous évitez les coûts de tri, mais vous pouvez même générer des revenus de la vente de certaines matières.

Cette approche, alignée sur une économie circulaire, transforme la logistique du chantier. Le personnel de nettoyage et de gestion du site joue un rôle crucial en maintenant la discipline de tri. Un chantier propre et bien organisé est un chantier plus sécuritaire et plus rentable. Le potentiel de valorisation des matériaux de construction est immense, comme le démontrent les filières de recyclage bien établies au Canada.

L’étude d’Environnement et Changement Climatique Canada (ECCC) sur la valorisation des déchets de construction et démolition confirme que cette approche favorise la création d’emplois et la réduction des émissions de GES. Le tableau suivant illustre le potentiel de certains matériaux courants.

Matériaux de construction valorisables au Canada
Matériau Potentiel de valorisation Marchés secondaires
Bois Réutilisation directe ou transformation Panneaux, biomasse
Métal Recyclage quasi-infini Fonderies, fabrication
Gypse Recyclage en nouveaux panneaux Industrie du plâtre
Béton Concassage pour agrégats Construction routière

À retenir

  • L’optimisation des processus de nettoyage (dosage, taille des sacs) est un levier plus efficace et contrôlable que la seule sensibilisation des occupants pour réduire les déchets.
  • Chaque déchet a un coût caché (achat du consommable, gestion de la collecte) et un potentiel de valorisation. Une approche systémique transforme ce coût en opportunité.
  • Des solutions et des partenaires spécialisés existent au Canada pour chaque type de déchet, du compost aux matières dangereuses, assurant conformité et performance environnementale.

Comment intégrer le nettoyage vert pour augmenter le pointage écologique de votre bâtiment ?

Toutes les stratégies abordées jusqu’ici — optimisation des produits, réduction des sacs, tri rigoureux, économie circulaire, gestion des matières spécifiques — convergent vers un objectif plus large et de plus en plus valorisé sur le marché immobilier canadien : l’obtention de certifications environnementales telles que LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) ou BOMA BEST. Ces certifications ne se contentent pas d’évaluer l’efficacité énergétique ; elles analysent la performance globale du bâtiment, et la gestion des matières résiduelles y occupe une place de choix.

Intégrer un programme de « nettoyage vert » performant est un moyen direct d’accumuler des points précieux pour ces certifications. Un tel programme, dans sa définition la plus aboutie, va bien au-delà de l’utilisation de produits éco-certifiés. Il englobe une politique d’achat durable (privilégiant les produits concentrés, les matériaux recyclés), des protocoles de nettoyage qui minimisent les déchets, et un système de suivi des données qui prouve le taux de détournement de l’enfouissement. Chaque action décrite dans cet article peut être documentée et présentée comme une preuve de performance dans un dossier de certification.

Augmenter le pointage écologique de votre bâtiment n’est pas qu’une question d’image. C’est un avantage concurrentiel tangible. Un bâtiment certifié attire et retient des locataires de premier plan, de plus en plus exigeants en matière de RSE. Il peut également bénéficier de coûts d’exploitation réduits (moins d’achats, factures de déchets allégées) et d’une meilleure valeur de revente. Le service de nettoyage, traditionnellement vu comme un centre de coût, devient ainsi un investissement stratégique dans la valeur de l’actif immobilier.

En fin de compte, la transformation de la gestion des déchets par le nettoyage est un parcours d’amélioration continue. Pour bien intégrer cette approche dans un plan global, il est crucial de ne jamais perdre de vue les principes fondamentaux de cette stratégie.

Pour transformer ces stratégies en plan d’action concret, la première étape consiste à réaliser un audit de vos opérations de nettoyage actuelles. Identifiez les gaspillages, évaluez les alternatives et engagez votre prestataire de services d’entretien dans cette démarche de performance durable. Le chemin vers les 80% de détournement commence aujourd’hui.

Rédigé par Amélie Bouchard, Consultante en développement durable et gestion d'entreprises de propreté, accréditée CIMS-GB. Elle accompagne les PME du nettoyage dans leur structuration RH, leur virage écologique et l'obtention de contrats publics.